D’après Moi, Tituba, sorcière… Noire de Salem © Éditions Mercure de France, 1986
Lumières Aurélie Bernard
Cie Sans Sommeil
Co-production Compagnie Sans Sommeil et la Ville de Nancy
Soutiens L’UNESCO LABEL la Route de l’esclave
Product Description
Comment une esclave devient-elle une femme libre ? Pour y répondre, Danielle Gabou adapte à la scène le roman de Maryse Condé Moi, Tituba sorcière… Noire de Salem (Prix Nobel « alternatif » 2018). Chorégraphe et comédienne, incarnant tour à tour tous les personnages (homme, maître, esclave, femme ou petite fille), elle prend elle-même en charge le récit palpitant de Tituba, fille d’esclave née à la Barbade. Initiée aux pouvoirs surnaturels, Tituba servira plusieurs maîtres, à Boston et ensuite à Salem, avant d’être jetée en prison pour sorcellerie. Le texte a la forme d’une narration poétique, restituée à travers un dialogue avec la musique interprétée au piano par Lise Diou-Hirtz. Proche de la transe, inspirée par le film Mammy Water de Jean Rouch, Danielle Gabou expose la quête éperdue de soi-même, quand le corps se libère en brisant ses chaînes.